Bonjour,
Et oui encore un rêve que je viens de jeter dans mon lit à cette heure de la nuit, 3h et demi.
J’ai rêvé dans ma nuit
Que j’avais visité
un musé tout de lattes cirées,
dans un décor modernisé
Aux formes renouvelées,
fait de verres enrobés,
par des murs bien boisés.
Un décor imaginé
Par des architectes amusés
Aux talents de génie.
Aux courbes arrondies,
Les couloirs envoûtés
Menaient au palier
D’un balcon tapissé
d’une salle éclairée,
Par des concerts enchantés.
Même aux racoins des entrées,
tout était bien pensé.
Se cachait à la porte
d’un cabinet d'eau forte
l’urinoir tout en coin:
Un métal tout sculpté
Sur béton bien armé.
On aurait dit un trophé!
Mais encore au plus loin,
Pour contrer tout ce fort
de boiserie bien laquée
Plus tard, sur un balcon,
Un musicien qui jasait
avec une docteure de bon ton
Voulu m'arrêter pour parler.
Il m'avait reconnu.
Et moi embêté
De ce lieu habillé
comme un tout nu.
J,'ai sauté à un autre,
Un café d’à côté,
Un resto de musé
Courbant l’entrée
Pour appeler l’apétit.
Tout petit et caché,
tout vitré et poli,
Où tout en cuir
De la tête aux pieds
Un client “enzippé”
Attendaient son repas
Presque momifié,
Alors que dans mon dos,
Aux méandres du décor,
Une commie détaillait
Le menu à un autre,
tout écoute à sa table,
et plus loin esseulé
Un troisième attablé
Pour observer tout ceci,
Quelqu’un bien beau
Attendait qu’on le serve.
C’était toi que je vis
Intéressé à parler
Mais comme sur la fin
et non sur ta faim
tu étais prêt à partir
J’ai voulu t’arrêter
Et de mon phallus
Te montrer sans us
Que je voulais te fourrer
Dans ce resto tout en rond
Aux boiseries Picasso
À la Salvatore Dali
Et là, je sortie des rêveries,
Quoiqu’encore endormi,
Avec le même envie
De t’aimer sans un mot.
Normand Marc Croteau
Et croyez-moi c’était bien un rêve que j’ai fait dans mon lit cette nuit du 1ier juillet 2009;
Mais je ne vous nommerai pas qui c’était.