Encore hier quand tu es passé tout près de moi
Et que sortant de je ne sais où, sans alois
tu t’es arrêté tout près de moi
Pour semble-t-il me donner la main
J’aurais bien voulu encore une fois
Sans jamais te l’avouer
Comment j’aurais voulu porter mon choix
sut ton cœur sans l’avouer
Même mon orgueil ne saurait te priver
De te savoir par d’autres aimer
Pourvue que comblé de joie
tu puisses trouver ta voie
Et de retour dans mon lit
Sans personne dans ma vie
je ne peux me résoudre
que même loin de moi
je ne pourrais par les ondes
faire vibrer tout ton âme
Et là je me voyais passionner
t’avoir comme amant
un soir, un jour, un mois
te disant plus d’une fois
va-t-en, trompe-moi, va-t-en
Pour que d’amour tu sois
À chaque fuite, toute les fois
Plus combler d’autant d’amants
Et que tu puisse en revenant
Me dire encore une fois
Je fais mon choix , c’est toi,
et je te dirais, vas-y, vas-y
Trompe-moi, trompe-moi encore
Que je puisse sans effort
me dire que tu m’aimes encore
Puisque que je te reverrais
Dans mon cœur à jamais
Pour croire que tu m’aimes
Plus que tous ceux qui t’aimes
Mieux que tu ne les aimes
Je t’aimes, trompe-moi encore
Autant de joie tu seras fort
Autant de fois je serai mort
D’envie de te revoir encore
Trompe-moi pour qu’encore
Je t’aimes plus fort.
Normand Marc Croteau