Mes réflexions, mes poêmes, mes rêves, mes curiosités
Dans les pages comme ci-dessous et comme dans celles en liens à droite vous trouverez des textes que j'ai écrit reflétant mes idées, souvent une interprétation de mes rêves, quelquefois mes poemes et pourquoi pas de mes images ...

24 décembre 2010The Ascension of our Lord Parish

Le ptit prince et la ptite princesse (début du conte)

vous font leur voeux de Noël: 1ier tableau

Vous ai-je raconté ce rêve que j’ai fait alors que le ciel n’avait pas encore commencé à saupoudrer ses frissons de neige blanche? Vous ai-je parlé de ce conte qui a germé de mon inconscience du profond d’une nuit sage, alors qu’en juillet dernier il y avait vingt et maintes raisons de se réjouir de la chaleur de l’été avec sa nature fleurissante, ses jardins et vergers pleins de fruits et légumes succulents et mûrs?  Peut-être que certains ne l’ont pas entendu; mais même pour ceux qui se sont laissé émouvoir par cet histoire d’un petit prince et d’une petite princesse, tous deux frères et sœurs,  laissez-moi vous la conter à nouveau en y ajoutant des tableaux de quelques songes les concernant,  que je me suis laissé susurrer ses dernières années par quelques anges anonymes, s’il en ait.  Mais pour en reconnaître la fin, si vous ne la devinez pas déjà, il vous faudra plonger dans quelques uns de  leur drame en plusieurs étapes de publication.

Alors comment vais-je commencer mon histoire? Peut-être par ses vedettes tels qu’ils se sont révélés à mes yeux,  alors que frère et sœur, ils étaient si émerveillés par le décor de ce dernier rêve; dans lequel  je fus l’espion bien involontaire de leur découverte extraordinaire?

Imaginons d’abord leur entrée : d’où nous sommes, en observateur discret et fantomatique, je vois ces deux enfants,  se tenant la main, monter les marches d’un très grand escalier.  Ils sont endimanchés comme des jubilés de première communion, s’avançant, gênés et impressionnés par la hauteur du hall, de ce que j’appellerais un palais.  Cette entrée qu’ils viennent de franchir me rappellent vaguement cet impressionnant grand escalier du Monument National ou celui, à plusieurs paliers de l’ancien Cinéma Parisien, qui en le montant nous faisait sentir comme des invités prestigieux.  Ce hall d’entrée obscure dont l’éclairage intérieur ne parvient pas à démarquer la lumière du jour extérieure, nous fait vivre encore plus des sentiments parfois de grandeur, parfois de peur d’être l’objet de tous les regards.   Et cette lumière du jour,  qui survit au passage glacé des hublots des lourdes portes d’accès et qui parvient tout juste à caresser notre dos,  trompe encore notre perception et nous laisse voir des ombres de têtes épiant notre arrivée.

Malgré l’obscurité, on se laisse prendre au jeu de sentir nos pas s’emmitoufler  dans l’épaisseur des riches nuages de tapis rouge qui  encourage le petit prince et la petite princesse à les franchir chaque marche une à une.  Tranchant sur le décor par leur petitesse au milieu de cet immense escalier, ils ont déjà dépassé le premier palier.  Et bientôt ils arrivent en son sommet devant un ballet de robes et d’autant  de chaussures de gala. Tout réjouis au goût de l’ordonnance : souliers  noirs à peine cachés par le balayage de pantalons empressés,  talons aiguilles d’élégantes paires de jambes que les pauses gracieuses dévoilent ci-et-là ; tous font office de comité d’accueil muet, malgré ce brouhaha de voix qui s’écrasent les unes les autres.  A l’occasion surgit de la meute quelques rires striant le temps, de par leur écho dans la profondeur de cet espace.  

Mais arrivés à la hauteur de la dernière marche un seul être semblait s’être aperçu de la majesté de nos poussins.   Elle était comme une colonne de soie blanche faisant miroiter des vagues de lumière en leur direction.  Interrompant gracieusement son passage transversal,  du haut des marches, elle leur tendit les bras en déployant doucement ses mains délicates.  De ses mains semblaient se dégager une chaleur ensoleillée, presqu’aussi blanche que les manches de sa robe qui lui collaient au bras.

Mais dans le cœur de nos deux enfants cet accueil chaleureux plein de légèreté se transforma en  mirage lumineux d’un appel enivrant à valser.  Il leur semblait qu’un ange rempli d’amour les soulevait dans ses bras, tout en tournoyant doucement dans un grand corridor enrobé de lumière blanche émanant d’un peu partout sans même qu’ils n’aient besoin de se toucher.  Presque par magie, ils dansaient tous les trois en tournant agréablement  tout en s’élevant plus haut vers une lumière plus belle encore et plus blanche.   Comme pris dans un toubillon de neige, où les gros flocons de neige n’étaient plus que des étoiles d'être lumineux,  le petit prince et la petite princesse n’étaient plus seul à être embrassés; mais nous l’étions aussi avec eux malgré le temps, l’espace et l’histoire qui aurait pu nous séparer d’eux.  Ils étaient les uns dans les autres presqu’en fusion  d’être, sans pression, sans jugement, sans peur.  Des frissons qui chatouillaient l’écorce de leur bras,  maintenant ils ne sentaient plus qu’une chaleur fraiche et chaude à la fois envahissant tout leur corps, de l’extérieur comme de l’intérieur, dans la tête et jusque dans leur cœur.  Maintenant ils savaient que plus rien ne pouvait les arrêter, ils emmagasinaient ce moment magique de passion divine comme si dorénavant ils accédaient à la valse des anges. Et plus ils montaient, plus ils leur semblaient ressentir l’amour de gens qu’ils connaissaient, qu’ils reconnaissaient, qu’ils aimaient, pour qui ils étaient important.  Maintenant ils savaient que devant l’adversité, en toute circonstance, ils n’auraient plus qu’à se remémorer ce beau moment d’amour  pour communier toujours et pour continuer d’avancer.

 Dorénavent  ils pouvaient respirer. Déjà ils pouvaient reconnaître des parfums de fleurs qui émanaient de la dame.  Aussi, une odeur de sapin frais  entrainât leur attention sur la présence d’un bel arbre de Noël.  De plus, d’autres parfums d’épices annonçaient que peut-être ils auraient droit à quelques biscuits sablés tous chauds. Et dans ce cumul  ils purent enfin apercevoir un premier visage.  De son sourire berçant, la grande dame les invitât chaleureusement à franchir le dernier étage. 

À suivre…  d’ici là, je vous souhaite de rêver à cette lumière, et surtout de croire que vous en faites déjà partie;  joyeux temps des fêtes. 

Normand Marc Croteau 
envoix@live.ca
http://envoix.com/en-voie/envoie-blog-haut-24_decembre2010.html
Mais comme je ne crois pas aux mots, pas plus qu'aux maux et bonheur, car tout dans notre univers spatio-temporel est le reflet d'une interprétation que notre génétique, nos expériences humaines, notre éducation nous a enseigné... alors rien de ce que j'écrirai ne peut prétendre à la vérité d'autant que ma seule foi est dans le droit d'ÊTRE pour la seule raison que l'on est et non pas pour ce qu'on fait.