Tout tournerait-il autour du sexe? Et pourquoi pas? Il en serait bien ainsi de la nature même de l’existence en notre planète. De même les plus petites bestioles tendent à se reproduire pour assurer leur pérennité, de même les animaux jouent du pouvoir avec leur meute pour exister, de même les humaines utilisent leur image pour consolider l’image qu’ils ont d’eux-même par le miroitement qui se répercutent sur la surface de notre petite planète dans notre univers spatio-temporel.
Or chacun y fonctionne au mieux de sa connaissance pour aller chercher toujours un peu plus de confiance en soi, et se faisant, s’accorder à lui-même une fois de plus, encore plus le droit d’ÊTRE encore plus; d’ÊTRE.
J’admirais, hier soir, dans le village, comme un ami, aimait me pavader d’un lieu à un autre, parfois pour me montrer son pouvoir de conquérir d’autres acolites, parfois pour s’assurer de mon obédience; mais sans jamais s’arrêter à se ce que moi j’aurais vraiment voulu. À chaque tentative que je faisais pour le ou les saluer, lui et ses amis, prétextant sans doute par ennui que je m’endormais, il tendait parfois un appas plus gros, et parfois il m’attachait à lui en me tirant du bras. Même à mon départ d’une terrasse, voyant mon assurance de partir, il décida lui aussi d’enfiler le premier vers la sortie en m’enserrant le poignet de sa main pour mieux la détendre, une fois dans la rue comme si nous étions devenue, là, aux regards de tous; des amants ne serait-ce que d’une nuit. Mais l’intention était encore de m’entrainer dans un autre lieu et me faire valoir encore une fois son pouvoir de domination.
Néanmoins à la fermeture du bar il fallu bien conclure que le temps était venu de passer aux choses sérieuses, et sans doute en l’absence d’observateur intéressant à ses yeux, là aux milieu de la rue, concéda-t-il à me laisser le droit d’affirmer mon désir d’aller me coucher.
Au réveil ce matin, je me plu à faire le parallèle avec l’art du politicien. Je pensais aux Charest, Bouchard, Trudeau, Harper et tous les autres Obama ou Bush en me disant qu’il en allait sans doute ainsi de leur vie privée comme de leur vie publique: autant certains ont besoin d’assurer leur droit à l’existence en dominant un cheptel par les apparences publiques autant, les plus faibles subissent le plaisir de leur lécher les bottes en se soumettant. Ainsi d’un Charest ou d’un Harper qui s’amusent à déambuler de par le monde dans un va-et-vient rapide se contentant ainsi d’une masturbation publique en usant de leurs attraits, de gros avions, ou des trains rapides, autant ils délaissent le lotissement intérieur, peu apparent auprès des étrangers. Ainsi certaines œuvres restent donc inachevé à l’intérieur même de leur territoire: ici des édifices en construction laissés à l’abandon au cœur même du centre-ville de la métropole montréalaise, ou un centre-ville torontois dépaysé par des lois martiale , là des démarches pourtant essentiel pour la santé publique avenir comme la prévention de la pollution sont carrément misent de côté. Je penses au sable bitumineux, aux lois pour développer des villes plus propres et plus écologiques. Mais encore où sont les lois pour pour assurer l’hygiène intérieure des villes: édifices avec esthétiques, toitures vertes, aménagement urbains écologiques et d’avant garde. Non, ils préfèrent montrer aux autres nations qu’ils savent bien parler alors qu’ils ne sont même pas intéressé à bien se torcher, préférant sans doute laisser leurs esclaves, le pauvre citoyen ou les dominés leur lécher l’entre-fesses.
Normand Marc Croteau
rêves du 20 juillet 2010