8 juillet 2010

Espion medium

Ceci est le rêve que j’ai fait cette nuit alors que la canicule plane sur Montréal pour sa troisième nuit.

De ce que je me souviens, mon rêve débute alors que je me retrouve dans une salle de bain publique en présence d’autres adultes hommes et femmes.  Était-ce vraiment une salle de bain publique ou celle d’un chalet avec plusieurs lavabo pour jeunes gens en vacance?  Je ne sais trop. Quoiqu’il en soit celle-ci était très moderne, au design épuré de céramiques brune au planché, et beige sur les murs.  Bien que les lavabos n’étaient pas d’un grand luxe ils étaient toute de même conforme à un esthétique d’aisance.  

Alors j’entrai dans cette grande pièce, s’y trouvait déjà plusieurs hommes, plus jeune que moi, qui y terminaient leur toilette d’avant sortie.  Alors que certains finissaient de se raser d’autres en sortaient paresseusement tout en faisant la conversation avec d’autres locataires féminines de l’appartement. Bien que celles-ci n’étaient pas dans la salle de bain, elles en étaient suffisamment proche pour pouvoir répondre aux taquineries mutuellement, comme le font souvent de jeunes gens en vacance ou qui se prépareraient dans l’excitations d’aller à une soirée mondaine.

Mais comme la majorité des hommes étaient sorties de la salle de bain je pu à mon tour passer à l’un des lavabos pour y amorcer mon rasage.  Et c’est alors qu’un des hommes qui s’y attardait encore termina sa toilette,  à l’abris du regard des autres qui jasaient dans le corridor, venu frotter son bassin contre ma fesse gauche et pour presqu’y darder son pénis comme pour me signifier silencieusement son intérêt non officiel pour une relation sexuelle avec un homme.  Car dans son geste on sentait bien chez-lui le dessein de cacher son geste de ses partenaires, les autres jeunes hommes et jeunes femmes.  D’ailleurs au retour de passage des uns et des unes passant dans le corridor à proximité de la porte de la salle d’eau demeurée toujours ouverte, il s’empressa de s’éloigner pour ne pas que son geste à mon égard ne soit observé, comme si il craignait leur jugement ou moquerie, surtout à cette heure facilitant les moqueries entre jeunes gens.

Puis, dans mon rêve,  je me retrouvé  en  un autre flash, dans un autre endroit,  comme dans la maison privée mais aussi luxueuse d’un homme vêtu d’un costard foncé.  À la lueur de son appartement noué d’escaliers et de “split levels”  aux éclairages tamisés, je n’aurais pu dire si son par-dessus était bleu marin ou noir.   Mais de toute évidence, le premier mirage de cette homme dans le reflet d’un miroir à travers les portes entre ouverte de ces corridors  étroits me fit croire momentanément que j’avais à accompagner un homme d’affaire de prestige qui aurait tout de même une énorme tête comme si il aurait été atteint de microcéphalie.  

Et puis je me retrouvé au rez-de-chaussé,  dans le véhicule, à la sortie du garage, en sa compagnie ainsi que de celle d’autres hommes, comme si nous partions vers un autre lieu encore.  

De là, dans mon rêve, je me retrouvai dans un autre flash, à l’intérieur, il me semble de la maison de ce dernier.  Mais j’y eu alors, de là ou j’étais, sur l’étage, l’impression qu’il me fallait me cacher et fuir en vitesse vers des étages plus élevés pour échapper à la recherche de personnes qui auraient eu vent de notre espionnage chez cet homme.  J’avais même dans mon rêve, peine à trouver un ouverture, ne serait-ce que par une ouverture qui aurait donné accès à l’entre toit, pour pouvoir échapper aux agents qui fouillaient la maison.

 

Et sur ce, je me réveillé, comme si, ayant finalement été localisé, et craignant le dévoilement de mon identité, je subis une dislocation de personnalité  en me détachant et sortant du corps oũ je m’étais retrouver pour effectuer l’espionnage de cette demeure.  Et je réalisai donc que j’étais de retour dans mon lit, mais en gardant encore à l’esprit, il me semblait, quelques consciences de ce percutâge que j’aurais fait dans le corps d’un étranger;  mais il me semblait que je gardais en cela, un sentiment de gens encore présent autour de moi, que je n’aurais pas dû conserver une quelconque mémoire de l’utilisation de mes facultés médiumniques qui m’auraient permis un tel transfuge à distance dans le corps étranger d’un autre homme.  C’est comme si on m’avait drogué ou hypnotiser pour que je puisse aller espionner des gens à leur insu en allant habiter le corps de quelqu’un qui les côtoyaient.   Mais  le fait d’avoir été surpris pendant l’espionnage aurait occasionné un retour trop rapide dans ma réalité au point ou mon subconscient n’aurait pu caché toute connaissance de l’utilisation que l’on faisait de mes facultés médiumniques. 

Je me suis mis alors à fabuler, non sans amusement, tenant compte du ridicule des mes supputations,  sur les possibilités, que les médicaments que je prenne ait été la cause de mon inconscience à servir d’espion médiumnique.   Cela me créa tout de même un peu de peur et sentait tout de même le besoin de fuir ceux qui auraient ainsi usage de mon inconscience en me centrant vers des images de lumières divines. 

Je me levai pour aller au toilette, afin de réellement y uriner et quand j’en revins, de retour au mi-sommeil, je rêvé de nouveau, mais cette fois-ci que je me situais comme dans une ville forestière dont les alentours auraient été boisées de longue date par des cultures de conifères.  La ville semblait pourtant présenter des architectures de villes peuplées et datant des années soixante ou plus encore. 

Et comme pour continuer ma fuite de la manipulation des humains et particulièrement de ceux qui auraient pu retracer chez-moi des sources encore présente de la conscience de l’utilisation de mon inconscience, je me voyais fuir en m’envolant, au dessus des maisons et des rangées de conifères qui s’étalaient en cultures serrés tout autour du village, revenant parfois sur le village, passant tantôt dans un domicile à travers les appartements d’une famille italienne jusque dans la chambre d’une grand-maman pour fuir sur son balcon et m’y envoler de nouveau.  Je me retrouvai alors comme dans la cours d’un garage, donnant sur une petite rue étroite en présence d’un homme qui semblait sermonner son ado de l’utilisation qu’il avait fait de l’auto.  Leur cours était étroite et composé de mur blanc.  il y avait sur le parvis un serpent dont on ne semblait craindre aucun mal.  Un autre était jucher sur une affiche de métal.  De là je m’envolé de nouveau comme si je craignais encore d’être poursuivit.   Et je me réveillé, sans doute au bruit de mon co-loc qui sortait de sa chambre.  Ce village m’apparaissait^en être un d’une ville forestière du nord de l’Italie:  une jeune ville industrielle et forestière dans un haut plateau de l’Italie. 

Normand Marc Croteau

rêve du 8 juillet 2010

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