J'ai rêvé cette nuit que je me suis retrouvé, un peu malgré moi, pensais-je, dans un groupe de thérapie pour une fin de semaine. Le lieu semblait reculé, dans une très vaste demeure, entouré de grands arbres, cours d'eau, vallons et montagnes. Nous étions tous inconnu les uns des autres, tellement que nous ne pouvions même pas identifier le directeur de thérapie, c.a.d. le psychologue. Il y eu bien quelqu'un qui à un moment parut plus leader que les autres; mais finalement nous découvrîmes rapidement que cela n'avait pas d'importance car la réflexion des uns et des autres suffisait a alimenter les observations et les remises en question; même un enfant vivant là alimenta mon regard sur moi-même autant par ses mots que par son approche, autant que les sympathies affectueuses qui s'établissait dans les accolades avec d'autres hommes et femmes. Tout pouvait concourrir à relâcher des tensions psychologiques et donc aussi musculaires. Dans ce mélange, il m'apparut que nous étions non seulement tous le thérapeute des uns et des autres mais aussi son propre thérapeute pourvu que nous acceptions de nous laisser questionner, de cesser de nous culpabiliser, de dédramatiser les commentaires et les difficultés de relation.